Après être intervenu durant plusieurs années pour le compte de différentes compagnies d’assurances, Maître Olivier DONNEAUD a décidé de mettre désormais cette expérience et son savoir-faire au service des seules victimes. C’est ainsi en totale indépendance qu’il défend les victimes d’accident, notamment de la route, pour obtenir la meilleure indemnisation possible pour chacun des postes de préjudice. Il s’est entouré à cet effet d’une équipe de professionnels pluridisciplinaire.
Il convient de distinguer les préjudices patrimoniaux (économiques) des préjudices extrapatrimoniaux avant et après consolidation, la consolidation étant la stabilisation de l’état de santé de la victime qui n’est alors plus susceptible d’évoluer à court et moyen terme (à ne pas confondre avec la guérison) :
Les préjudices patrimoniaux temporaires (avant consolidation)
- Dépenses de santé actuelles : Il s’agit d’obtenir le règlement de la part des dépenses de santé non prise en charge par les organismes sociaux de la victime (frais hospitaliers, pharmaceutiques, médicaux, infirmiers, kinésithérapie, orthoptie, orthophonie, etc..).
- Perte de gains professionnels actuels : Il s’agit de la perte de revenus subi par la victime entre la date de l’accident et la consolidation de son état de santé.
- Frais divers : Il s’agit de tous les autres frais autres que médicaux engagées par la victime (honoraires du médecin conseil dans le cadre de la préparation de l’expertise médicale, frais de garde d’enfants, frais de transports hors prescription médicale, assistance temporaire d’une tierce personne …).
Les préjudices patrimoniaux permanents (après consolidation)
Les préjudices extrapatrimoniaux temporaires (avant consolidation)
- Déficit fonctionnel temporaire : Il s’agit de la gêne rencontrée par la victime dans les actes de la vie courante pendant la période d’incapacité jusqu’à la consolidation.
- Souffrances endurées : ce sont les souffrances physiques et psychiques subies par la victime jusqu’au jour de la consolidation (au-delà de la consolidation elles sont prises en compte dans l’évaluation du déficit fonctionnel permanent)
- Préjudice esthétique temporaire : il s’agit de réparer l'altération temporaire de l’apparence physique de la victime.
Les préjudices extrapatrimoniaux permanents (après consolidation)
- Préjudice d’agrément : il s’agit de réparer le préjudice lié à l’impossibilité de pratiquer de manière régulière un sport, un loisir, une activité spécifique qui tenait à cœur avant l’accident
- Préjudice esthétique permanent : il s’agit de réparer tous les éléments qui sont susceptibles de modifier l’apparence physique de la victime, telle qu’une cicatrice...
- Préjudice sexuel : il s’agit de réparer le préjudice lié à l’acte sexuel lui-même ou à l’impossibilité ou la difficulté à procréer.
- Déficit fonctionnel permanent : il s’agit de réparer le préjudice qui découle de l’incapacité médicalement constatée et qui a une incidence sur le corps humain. C’est la réduction du potentiel physique, intellectuel, psychosensoriel.
- Préjudice d’établissement : il consiste en la perte d'espoir et de chance de réaliser un projet de vie familiale en raison de la gravité du handicap.
En effet, si cette convention IRCA est présentée par les assureurs comme destinée à améliorer le sort des victimes, elle a en réalité pour but de leurs permettre une meilleure gestion des flux financiers en réduisant le poids financier des sinistres et de leur gestion. Il est donc essentiel que la victime soit accompagnée d’un avocat formé à la réparation du dommage corporel, y compris lorsque son propre assureur propose de l’indemniser. A cet égard, l’assureur doit proposer une offre d’indemnisation :
- soit dans les huit mois qui suivent l’accident ;
- soit dans un délai de trois mois à compter de la demande d’indemnisation de la victime sauf s’il peut justifier que le dommage n’est pas entièrement quantifié ou que la responsabilité n’est pas clairement établie.
Ces délais se trouvent prolongés dans deux situations, lorsque :
- l’assureur n’est pas avisé des faits pendant le mois qui suit l’accident ou reçoit les renseignements demandés plus de six semaines après l’envoi du questionnaire ;
- la victime refuse l’examen médical.
Si l’assureur ne respecte pas les délais, le montant de l’indemnité est augmenté d’un intérêt du double du taux d’intérêt légal pendant la période comprise entre la fin du délai et la date de l’offre.
L’offre est :
- définitive si l’état de santé de la victime est consolidé et que l’assureur en a été informé dans les trois mois qui suivent l’accident ;
- provisionnelle dans le cas contraire. L’offre définitive devra être présentée au plus tard cinq mois après la date à laquelle l’assureur aura été informé de la consolidation.
Dans tous les cas, aucune offre formulée par une compagnie d’assurance ne doit être acceptée par une victime sans avoir préalablement consulté un avocat formé à la réparation du dommage corporel. Force est en effet de constater que les offres amiables formulées par les compagnies d’assurance s’avèrent systématiquement très largement inférieures à l’indemnisation à laquelle la victime peut légitimement prétendre.
Seul un avocat expérimenté sera dès lors à même de défendre utilement les intérêts de la victime et de déterminer si les pourparlers en vue d’une indemnisation amiable peuvent se poursuivre ou s’il est plus opportun d’engager une procédure judiciaire. L’expertise acquise en la matière par Maître Olivier DONNEAUD permet à ses clients de bénéficier d’une une plus-value significative.